1. Le Compte Personnel de Formation (CPF)
Disponible dès l’âge de 16 ans, le CPF permet de cumuler des droits à la formation tout au long de sa vie active, que l’on soit employé, demandeur d’emploi ou travailleur indépendant. Les crédits varient en fonction du statut du travailleur, avec une possibilité de renouvellement annuel. Les formations éligibles incluent la validation des acquis de l’expérience (VAE), le bilan de compétences, la création ou reprise d’entreprise, et les certifications enregistrées au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).
- Employés du secteur privé : 500 euros par an pour un temps plein ou 50% du temps partiel.
- Demandeurs d’emploi : Pas de crédit supplémentaire, mais possibilité d’utiliser les droits acquis.
- Travailleurs handicapés : 800 euros par an avec plafond de 8 000 euros.
2. Le Congé Projet Professionnel (CPP)
Le CPP permet de bénéficier d’un congé pour suivre une formation en vue d’une évolution ou d’une reconversion professionnelle. Les conditions d’éligibilité et les démarches à suivre varient selon le type de contrat de travail (CDI ou CDD) et la durée du projet.
3. Le Plan de développement des compétences
Ce dispositif est destiné aux entreprises souhaitant accompagner leurs salariés dans l’acquisition de nouvelles compétences, en finançant des actions de formation adaptées à leur situation et à leur projet professionnel. Les actions éligibles se répartissent en deux catégories, les formations obligatoires et nécessaires, et les autres formations utiles à l’évolution professionnelle, comme :
- les bilans de compétences;
- la validation des acquis de l’expérience;
- la promotion par l’apprentissage.
4. La Pro-A : reconversion ou promotion par alternance
La Pro-A est un dispositif d’alternance destiné aux salariés, qu’ils soient en contrats à durée indéterminée, déterminée ou encore sous un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. L’objectif de la Pro-A est de favoriser la montée en compétence et la qualification professionnelle des salariés, afin de faciliter leur évolution au sein ou hors de l’entreprise. Notez que ce dispositif n’est plus désormais accessible aux salariés en appentissage ou en bourse de professionalisation..
5. L’aide Individuelle à la Formation (AIF)
L’AIF est destinée aux demandeurs d’emploi, notamment ceux qui ont besoin de financer une formation pour faciliter leur retour à l’emploi ou sécuriser leur parcours professionnel. Ce dispositif est accessible sous certaines conditions, et les formations éligibles sont celles qui correspondent à un métier en tension sur le marché du travail ou permettent d’accéder à une qualification reconnue.
6. La Prise en charge des frais de formation par Pôle Emploi
Pôle emploi peut également prendre en charge une partie des frais de formation pour les demandeurs d’emploi inscrits, sous réserve que la formation soit justifiée par un projet professionnel et qu’elle présente un réel intérêt pour le retour à l’emploi. Les démarches varient selon les types de formations et les situations individuelles.
7. Le financement des formations pour les travailleurs indépendants
Les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’une prise en charge de leurs formations dans le cadre de leur fonds assurance formation dédié (FAF), selon la nature de leur activité. Pour cela, ils doivent s’acquitter d’une contribution à la formation professionnelle auprès de leur organisme agréé. En conclusion, les dispositifs de financement de la formation professionnelle sont nombreux et variés, permettant à chacun de trouver le soutien adapté à son projet professionnel. N’hésitez pas à vous renseigner et à mobiliser tous vos droits pour réussir votre évolution ou reconversion, et ainsi proposer faire face aux défis du marché du travail actuel.